Virginie Brazilier Rideau : « Comme le disait si bien Nelson Mandela, « It always seems impossible, until it is done » (« Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse »). Alors, il y a quelques années, je prends mon courage à deux mains et me lance, grâce au soutien de mes proches, dans la passion qui m’animait depuis mon enfance-adolescence : le dessin. Je pars faire une formation à l’École Emile Cohl de Lyon afin de confirmer cette envie et dissiper mes doutes.
Suite à cet épisode, je me tourne assez vite vers Alain Bordier, ami artiste-peintre dont j’admire l’œuvre, afin de travailler la technique du couteau et la peinture à l’huile. Je reste toujours curieuse et me laisse guider suivant l’humeur par diverses influences que je travaille aussi bien de manière abstraite que figurative refusant de me laisser enfermer dans « une case ». Mes principales inspirations sont les femmes et leur féminité, l’enfance, la nature, la musique. »
Emmanuelle Le Gatt : « Je peins depuis octobre 2021 à l’acrylique et à la brosse puis les cours de peinture avec Alain Bordier m’ont fait aimer l’huile et le couteau. Kirchner ou chez Munch une source intarissable d’inspiration mais elle aime aussi Lydie Arickx, Cecily Brown, Solly Cissé, Michèle Destarac… ».
Alain Bordier : Né à Vendôme en mars 1968, c’est en Provence, sa terre d’adoption, qu’Alain Bordier commence à peindre à l’âge de 17 ans. Après 7 années dans le sud, il poursuit sa carrière à Paris, participant au Grand Marché d’Art Contemporain. Il expose dans diverses galeries, en France et à l’étranger (Shanghaï, New York, Hong Kong, Gand, etc…), et publie dans des magazines nationaux (Univers des Arts, Arts Actualités, …). En 2006, il ouvre sa propre galerie à Amboise, et partage son temps entre le sud de la France, son éternel été, et la Presqu'ile de Quiberon, ses iles bretonnes, ses paysages marins sans cesse en mouvement. Il peint à l’huile au couteau de grandes compositions de fleurs, ainsi qu’une série sur New York et une série de femmes au parapluie, vocation romantique et nostalgique qui, comme son été, durent éternellement.
Fabulin Créations : travaillant les matières avec précision, il perce le verre, tourne l’acrylique, et usine tout type d’acier. Fabien ne se limite pas à la technique, il sublime ses créations par une subtile finition de peinture et de vernis. À partir d’acier et de verre récupérés, chaque luminaire est une composition sans soudure, un équilibre entre jeu de formes esthétisme. Formé en arts appliqués puis en design d’objet à l’institut Saint-Luc en Belgique. Il maitrise aussi bien la création que la commande, la modernisation que la réparation. Lorsque qu’il découvre une nouvelle pièce, un nouvel élément, la lampe apparait dans son esprit. Pas besoin de croquis ni de dessin, la magie opère s’un seul coup d’œil.



